Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger des directives anticipées pour le cas où, en fin de vie, elle serait hors d’état d’exprimer sa volonté (cf. article L. 1111-11 du code de la santé publique). Ces directives indiquent ses souhaits concernant les conditions de limitation ou d’arrêt de traitement. Elles seront consultées préalablement à la décision médicale et leur contenu prévaut sur tout autre avis non médical. Renouvelables tous les trois ans, elles peuvent être, dans l’intervalle, annulées ou modifiées, à tout moment. Si vous souhaitez que vos directives soient prises en compte, sachez les rendre accessibles au médecin qui vous prendra en charge au sein de l’établissement : confiez-les lui ou signaler leur existence et indiquer les coordonnées de la personne à laquelle vous les avez confiées.

N’hésitez pas à en parler avec l’équipe médicale qui pourra mettre à votre disposition des documents complémentaires et répondre à vos éventuelles questions.

Pensez-y quand vous êtes en bonne santé !

Il s’agît d’exprimer votre volonté sur :
– les décisions médicales à prendre lors de votre fin de vie
– les traitements ou actes médicaux qui seront (ou non) engagés, limités ou arrêtés

Pourquoi ?

Si vous n’êtes plus capable d’exprimer votre volonté sur les décisions médicales en fin de vie, votre médecin consultera vos directives anticipées.

Comment ?

Toute personne majeure peut rédiger ses directives anticipées sur papier livre, daté et signé.

Contenu ?

Ce qui est important pour vous :
– la poursuite, la limitation ou l’arrêt d’un traitement

Ce que vous redoutez :
– la douleur, l’angoisse, …

Les traitements, techniques que vous ne souhaiteriez pas :
– sonde d’alimentation, aide respiratoire, …

Le souhait ou le refus d’un endormissement profond et permanent jusqu’à votre fin de vie.

Dans tous les cas, votre douleur sera prise en compte et traitée.
Votre bien-être, notre priorité absolue.