Environ 900 personnes passent chaque année par le centre de rééducation de l’Hôpital Marrel et peuvent aussi bénéficier des animations et projets de l’association As de trèfle qui œuvre depuis plus de vingt ans pour leur bien-être.

L’association As de trèfle a vu le jour en 2001 pour améliorer le quotidien des patients hospitalisés au sein de l’Hôpital Marrel.

Christine DUMAINE, la présidente et toute son équipe, dont Francesco FORTE, animateur socioculturel, organisent non seulement des sorties adaptées aux handicaps des patients mais aussi d’animations culturelles au musée, cinéma… De plus l’association contribue à l’achat de matériels permettant d’améliorer les structures du centre de rééducation. « Nous avons réfléchi à un parcours de marche adapté en lien avec les soignants et les patients » explique la présidente.

C’est un constat tripartite et l’Hôpital à validé le projet… « Mais il a fallu réfléchir au financement ». Ce parcours de marche ambulatoire a été pensé pour permettre aux patients d’effectuer des exercices de proprioception et d’équilibre statiques et dynamiques, mais aussi de créer des trajets ambulatoires spécifiques dans le cadre d’un programme de rééducation.

« Nous avons obtenu une aide de 5000 € de notre banque La Caisse d’Epargne dans le cadre d’un appel à projet. »

Evidemment, les bénévoles ont aussi présenté leur projets à d’autres instances comme le Conseil Départemental dont la commission se réunit en avril, à la ville de Rive-de-Gier, à l’État. « Nous attendons de connaître e qu’ils pourront nous allouer. »

L’implantation de ce parcours de marche adapté a été décidée en collaboration entre tous. « Nous aurons un parcours pour travailler l’équilibre par exemple, relever les genoux. Un passage en dévers pour le travail articulaire et proprioceptif. Il y aura en tout trois agrès et deux bancs mais l’idée c’est que ce soit évolutif au fil des années et qu’on puisse en rajouter ».

Ce lieu se voudra aussi convivial mais sous l’œil vigilant d’un soignant, rééducateur… « C’est la prolongation de la prise en charge intérieure qui se fera dehors et c’est une étape de transition avant de reprendre seul la marche. Cela a du sens après le Covid où les patients étaient vraiment confinés. »

Et les quelque 180 adhérents de l’association, anciens et nouveaux patients, personnels soignants, se mobilisent pour le bien-être de ceux qui se retrouvent momentanément en soins.

Source : LE PROGRES – 28 mars 2022